Le raku apparaît au Japon vers le 16e siècle pour la cérémonie du thé. Les bols en argile étaient sortis du four brûlant. Après leur refroidissement, on servait le thé qui pénétrait dans les fissures produites pendant la cuisson et les teintait. Ce n’est qu’en 1960 que les Américains eu l’idée de mettre les pièces dans la sciure pour que cela soit la fumée qui les colore. Ce qui est devenu un mode d’expression artistique.

 

Le mot RAKU signifie : Joie, bonheur, spontanéité.

 

La technique du raku consiste à faire recuire des pièces en argile émaillées où pas dans un four à gaz jusqu’à 900°,1000°. On les sort au alentour de 600°, le choc thermique provoque des fissures. Ensuite on pose les objets dans un tonneau remplit de sciure et celle-ci s’enflamme. On met un couvercle et la fumée qui se dégage s’insinue dans les craquelures en les colorant dans une gamme du gris clair au très noir suivant le rendu voulu.